Ainsi que l’expose la rédaction et les syndicats de France 3 Franche-Comté dans un communiqué paru ce vendredi après-midi, une plainte a été déposée par un journaliste de la chaîne régionale après que celui-ci ait été la cible de menaces de mort de la part d’une militante du parti d’extrême-droite « Reconquête ». Accompagnatrice d’un candidat haute-saônois du parti zemmouriste, elle a en effet proféré à son encontre les mots « je vais le buter » devant témoins lors de la retransmission d’une émission.
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Face à cette attaque, le Ch’ni tient à apporter son soutien
Depuis plusieurs mois, les offensives signées de l’extrême-droite se multiplient dans la région. Ces exactions visent les libertés fondamentales, d’abord, comme avec la référence du RN Thomas Lutz le 12 avril, le harcèlement d’un opposant aux messages xénophobes de « Némésis » le 19 mai, ou l’agression d’un colleur d’affiche LFI par un sympathisant du « Rassemblement National » avant-hier, ainsi que la presse, également, à l’instar des dégradations néonazies subies par radio BIP/média 25 le 4 mai dernier.
Dans un contexte de radicalisation généralisée sans précédent, les paroles racistes et les actes violents se déchainent désormais au grand jour. Comme la rédaction du Ch’ni et près d’une centaine d’autres médias, la société des journalistes de France 3 avait signé une tribune afin de dénoncer et combattre cette situation. Nous continuerons de défendre notre travail et nos valeurs quoi qu’il en coute, aussi nos équipes expriment donc leur solidarité totale avec notre confrère et l’ensemble de la chaîne.