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Ielles étaient une bonne vingtaine ce mardi matin, en grève et rassemblé·e·s devant le siège de la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale). En ligne de mire, « l’évaluation de compétence » mise en place dans la foulée du « choc des savoirs ». « Un véritable tri » s’insurge Marjorie Brenet, co-responsable FSU-SNUIPP à l’origine de cette date avec la CGT éduc’action et SUD éducation. « Les contrôles comme le reste des pratiques doivent s’adapter aux réalités du terrain, pas l’inverse comme on tente de le faire. Aussi ce qu’il faut avant tout ce sont des moyens, afin de permettre un enseignement de qualité. Retrouver une véritable attractivité du métier, revoir les salaires à la hausse, considérer les AESH et l’inclusivité… » poursuit-elle.

Une vision partagée sur place, plusieurs participant·e·s soulignant une « volonté bien plus large des collègues pour boycotter l’application de cette mesure ». « La méthode, je la trouve violente. Les gamins arrivent à peine à prendre leurs marques, qu’au bout de quelques jours ils se voient déjà sondés et déterminés. Avec un questionnaire standardisé et protocolaire, pour quels effets derrière ? » s’interroge une institutrice du premier degré. Également enseignante et référente FSU-SNUIPP, Amélie Lapprand lui emboîte le pas. « Notre mobilisation va continuer, on espère que les parents d’élèves s’empareront aussi de ce dossier à l’instar de la FCPE. Car avec la composition du futur gouvernement Barnier, on sait que les choses seront au moins tout aussi dures et brutales ».

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