Éducation nationale, fonction territoriale, blouses blanches, jusqu’à la justice et même la police, les agent·e·s de l’État étaient fortement mobilisé·e·s ce matin. Plus de 1 500 manifestant·e·s ont ainsi été comptabilisé·e·s à Besançon, dénonçant une « casse du service public ». Un défilé qui fait écho au taux de grévistes, visiblement notable ; Diverses administrations furent d’ailleurs fermées, comme la Mairie et de nombreuses écoles, alors que le lycée Victor Hugo de Planoise était bloqué. Coupes budgétaires inédites, instaurations de jours de carence, privatisations galopantes, mais aussi détérioration des salaires et des conditions de travail, ont été au cœur des protestations.
Malgré la censure du gouvernement Barnier, les protagonistes tenaient donc à adresser un « carton rouge à Emmanuel Macron et sa politique » selon la formule d’une référente FSU. Parti du pôle Viotte pour terminer place de la Révolution, le cortège a déambulé pendant près de deux heures dans les rues du centre-ville. En achevant sur l’élévation d’un « mur des métiers », afin de rappeler à la population le rôle vaste et quotidien de ces « petites mains ». Une intersyndicale, qui concentre ici la totalité des organisations existantes, doit se réunir cette après-midi, afin de décider des suites du mouvement. Mais pour les représentant·e·s interrogé·e·s, d’autres dates devraient tomber.
Illustration d’en-tête : Aperçu du cortège, avenue de la Paix.