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Comme chaque année à Besançon, une « marche des solidarités » était organisée hier dans le cadre de la « journée internationale des migrant·e·s » (le 18 décembre). Un peu moins de trois cents personnes y ont pris part selon nos estimations, malgré l’appel d’une vingtaine d’organisations associatives, politiques et syndicales. Mais les protagonistes tenaient à rappeler leur engagement ferme, notamment face à l’extrême-droite. « De la loi Darmanin à la proposition Retailleau, des digues ont été franchies, aujourd’hui c’est le camp Lepéniste qui mène le jeu. Nous appelons celles et ceux qui refusent la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du “Rassemblement National” à construire avec nous une société de justice et d’égalité » indiquait une interlocutrice de « Solidarité Migrant·e·s/Réfugié·e·s » (SolMiRé).

La question des « Mineur·e·s Non-Accompagné·e·s » (MNA) fut cette fois encore prégnante, après diverses actions dont une le 21 novembre dernier. Les intéressé·e·s et leurs soutiens étaient logiquement en tête de cortège, avec des prises de parole dénonçant l’attitude des autorités. « Le département du Doubs continue de mettre des enfants étrangers à la rue, le rectorat refuse leur scolarisation, quant à la préfecture, les conditions de traitement des dossiers sont parfois chaotiques » explique une militante. « Régularisation des sans-papiers, liberté de circulation, fermeture des centres de rétention, accès à l’éducation et à la santé, logement de l’ensemble des sans-abris, abrogation des dispositions discriminantes, fin des impérialismes et colonialismes y compris en Kanaky, à Mayotte et en Martinique, voilà nos revendications » achève une autre.

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