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Comme désormais chaque année, l’association « Espoir et Fraternité Tsiganes de Franche-Comté » organisait un « Noël des gens du voyage » sur l’aire de la Malcombe. Porté depuis dix ans par son président Rémy Vienot, cet évènement est aujourd’hui majeur au sein de la communauté locale. Avec peu de moyens et sans tapage, il permet à des dizaines d’enfants de se retrouver autour d’un moment convivial et de bénéficier de cadeaux.

L’expression d’une solidarité sincère et concrète
Ce samedi 21 décembre, c’est l’effervescence à l’aire d’accueil de la Malcombe près de Planoise. Sur la petite place qui constitue le cœur de cette zone résidentielle semi-nomade, plusieurs familles se sont regroupées. Au centre s’agite Rémy Vienot, le président de l’association « Espoir et Fraternité Tsiganes de Franche-Comté ». C’est en 2014 qu’il a posé les premières bases de ce projet, constatant la distance entre les gens du voyage de la région et les cérémonies officielles. Une opération dénuée de patronage et de réclame, se voulant l’expression d’une solidarité sincère et concrète.

Depuis plusieurs mois, des dons, financiers ou en nature, émanant surtout de particuliers, ont été ainsi collectés, pour permettre à chaque bambin de repartir avec un présent et un chocolat. Sans oublier une photographie avec le père Noël, interprété par Jean-Claude Forestier, ancien adjoint au maire de Dannemarie-sur-Crète, qui ne raterait ce rendez-vous pour rien au monde. L’après-midi se terminant autour d’un goûter, là encore servi grâce à la générosité de bénévoles. Quant aux foyers absents ou éloignés, la hotte magique s’arrêtera directement chez eux ces prochains jours.

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Rémy Vienot, président de « Espoir et Fraternité Tsiganes de Franche-Comté » (à gauche) et Jean-Claude Forestier, ancien adjoint au maire de Dannemarie-sur-Crète, grimé en Père Noël (à droite).

Sur Besançon, d’autres fêtes alternatives
Dans la capitale comtoise, les marchés de Noël alternatifs sont en vogue : « Village du Monde », à Planoise, « Solidaire », place Jean-Jacques, « d’artisan·e·s », à la « SCOPS »… Aussi certaines organisations entendent bien conserver leur vocation sociale, au-delà de prérogatives parfois strictement perçues ; C’est par exemple le cas de la « Confédération Générale du Travail » (CGT), dont l’Union Locale de Besançon proposait le 15 décembre dernier à ses syndiqué·e·s et leur famille un « goûter de fin d’année » incluant spectacle et atelier maquillage autour de confiseries.

 

Illustration d’en-tête : Aperçu de la distribution des cadeaux, en début d’après-midi.

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