À Besançon, les « arbres remarquables » forment aussi un patrimoine

Lancé le 15 janvier dernier par la municipalité, un recensement numérique et interactif des « arbres remarquables » est destiné à mieux connaître et promouvoir la richesse arboricole de la ville. Dimensions exceptionnelles, âge vénérable, histoire singulière, essence rare, aspect hors-normes, autant de critères définis pour apprécier ce capital souvent sous-estimé. Car en-dehors des forêts et bois, la capitale comtoise compterait près de vingt-mille végétaux intra-muros.

« En plus de ses fonctions essentielles pour la faune, les arbres jouent un rôle important pour la régulation des îlots de chaleur. Par leur ombrage et l’évaporation de leurs eaux, ils rafraîchissent l’environnement en réduisant la température ambiante de près de dix degrés à l’ombre des feuillages. Ce patrimoine mérite d’être protégé, notamment dans les milieux urbains où il est d’autant plus précieux et menacé par le changement climatique » complète la Mairie.

La base déjà constituée par le service espaces verts révèle environ deux-cent spécimens, aux profils et emplacements très différents. Un cèdre du Liban au dépôt Ginko des Hauts-du-Chazal, un catalpa dans une cour du vieux-centre, des arbres fruitiers tels un pommier ou un cerisier aux Vaîtes… À l’exception de Planoise et la Boucle encore peu étayés, tous les quartiers s’avèrent bien dotés. Mais en quelques clics, chacun·e peut encore découvrir et développer ce catalogue.