Hier à Besançon, divers évènements étaient organisés en soutien du peuple palestinien. Une veillée fut d’abord proposée place du Huit-Septembre 1944 avec bougies et discours, sous l’égide de « l’Association France-Palestine Solidarité » (AFPS). Au génocide toujours en cours à Gaza, la situation en Cisjordanie et au Liban n’a pas manqué d’être abordée. Mais aussi les récentes évolutions en Syrie, comme le signalaient plusieurs drapeaux révolutionnaires frappés des trois étoiles rouges, depuis la défaite éclair du dictateur Bachar el-Assad.
Alors que la diaspora locale fêtait déjà la chute du régime dimanche dernier, celle-ci a été encore particulièrement présente ce vendredi. Si les participant·e·s interrogé·e·s s’accordaient sur le fait que « la route était encore longue et semée d’embuches », toutes et tous sont également unanimes sur leur soulagement face à cette page qui se tourne. « On découvre progressivement l’ampleur de l’horreur, elle s’affiche à la face d’un monde qui n’a pas toujours été à la hauteur de ce qu’il se passait » expliquait notamment une réfugiée politique originaire d’Alep.
La journée s’est achevée par des concerts donnés aux « Passagers du Zinc » (PDZ), les têtes d’affiche étant les groupes « Potence » (screamo, Besançon, qui ont finalement été excusés), « Zehef » (hardcore, Besançon/Vesoul) et « Tetras » (punk, Nancy). Une entrée à prix libre qui a fait recette, la totalité des bénéfices étant d’ailleurs reversée à « l’AFPS » afin de financer des programmes humanitaires auprès de la population gazaouie. Avec une centaine d’hôtes dans les deux parties de soirée, militant et festif se sont donc mêlés avec succès pour la bonne cause.